Générique de honte

On nous incite tout le temps à faire des efforts car le trou de la Sécu serait énorme. Bon. On nous invite à choisir plutôt les médicaments génériques que les médicaments de marque pour limiter la dépense et en première lecture, celui qui refuserait serait un mauvais coucheur, un mauvais citoyen dépensier, un pauvre type prisonnier de ses vieilles habitudes grotesques. Et pourtant, l'industrie pharmaceutique n'a pas fini de nous étonner : prenez par exemple, un médoc comme -Débridat-, je le cite, il traite des douleurs dans les troubles de la digestion. Alors que le médicament d'origine ne pose aucun problème au niveau de son conditionnement, après comparaison, on se rend compte que le médoc générique qui s'appelle -Mébévérine-, le principe actif donc du -Débridat-, médoc présenté sous forme de gélules recèle lui des huiles hydrogénées dans les dites gélules. Et c'est facheux de savoir, c'est la recherche qui le dit, que ces huiles à la con présentent un risque cardio-vasculaire... Alors, là bravo au monde de l'industrie pharmaceutique qui s'amuse à écouler des produits pathogènes dans le conditionnement des génériques !