Baleine franche australe
Une mer d'huile dans le golfe de Puerto Piramides, c'est là qu'elle se reproduit donnant en moyenne un seul bébé tous les trois ans. Les baleineaux viennent maintenant de naitre (en septembre) et les parents s'en occuperont pendant toute une année. La voilà qui affleure près de la surface, vraiment à proximité du bateau, elle monte réguliérement tant elle est intriguée, faisant à chaque fois jaillir une petite douche puis elle replongera. Et tout le monde en est baba, bouleversé presque... personne ne semble avoir peur, étrangement. Pourtant un seul coup de queue pourrait bien faire vaciller l'embarcation fatalement et tous nous foutre à l'eau, chacun a bien attaché son gilet de sauvetage autour du cou comme l'a demandé le capitaine, sécurité oblige. Siam pipats. Tout le monde est fasciné, en confiance absolue quasiment, personne ne pense à ce risque, à ce possible mouvement fatal de la baleine heurtant le bateau...
Après avoir subi la prédation humaine pendant des siècles, elle est aujourd'hui protégée de cette avidité maladive mais les derniers recensements en comptent quelques milliers seulement pour le monde entier. Elles pèsent une trentaine de tonnes en moyenne, c'est donc une des baleines les plus grosses que l'on puisse observer. Le baleineau pèse lui deux tonnes pour six mètres de long. Les adultes mangent quand même un tonne de krill par jour. Ces baleines promènent en bandes et communiquent à la marseillaise par cris, par gestes, par sauts et avec des phonènes super sophistiqués qu'elles seules peuvent comprendre...
Péninsule de Valdes au printemps austral