Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Emboligol
Emboligol
Publicité
Emboligol
Archives
28 mai 2007

Un match de pur néant

om2En assistant au dernier match de la saison de l'OM contre Sedan, devant ce manque de hargne, l'équipe est poussive et quand même, devant aussi le débordement lyrique, l'exaltation grandiose offerts par le peuple des supporters -Qui ne saute pas n'est pas Marseillais-, je pensais à la Cançon de drech neient/ Chanson de pur néant de mon troubadour adoré Guilhem 9 d'Aquitaine. Une merveille cette chanson du 11-ème qui dit -je ne l'ai jamais vu mais je l'aime si fort-, un texte plein d'humour et d'autodérision, de jeux entre hasard et nécessité, de jeux verbaux aussi et que Guilhem trouva dans son sommeil sur sa monture dit-il. Tout est dit : le vide, le rien, pas de souffle, degun qui mouille le maillot et malgré tout la folie, malgré l'absurde, le non sens, ce néant abyssal. Jamais DEGUN NE LACHERA son club, l'amour total quoi !

Cette chanson du premier troubadour connu que Manu Théron a interprété dernièrement à la Cité de la Musique avec beaucoup de sensibilité et d'ironie est un morceau d'anthologie. La Tròba nòva, tel est le nom de son spectacle. -Farai un vers de drech neient, non er de mi, ni d'autra gent...Puis une référence à St Martial, là d'où sont partis les petits moines de l'inspiration dissidente, encaminanent trobadorenc...Etrange ferveur pour un insolite ballon mais pour les moinillons, il s'agissait bien sûr d'une autre rotondité. Ils avaient découvert qu'il n'y avait pas que Jésus et Marie dans la vie...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité