Bordilhas 1/Bourdiho 1

On commence toujours par un peu traduire mais est ce bien nécessaire ? -Bordilhas- en occitan (ce mot vous est il si étranger ? ), cela veut dire -déchets- et lorsque ce sujet arrive dans ma rubrique -Marseille-, on voit sûrement de quoi je vais parler. Comme vous le savez, la municipalité dirigé par Mr Gaudin n'a rien trouvé de plus propre, de plus écolo (par rapport aux gaz à effet de serre en particulier), de plus générateur d'emplois, de plus respectueux de la santé des gens que d'utiliser bientôt un incinérateur pour éliminer les déchets ménagers des marseillais. Alors, on se mobilise, on lance des procédures, on se boulègue surtout du côté de la Crau où l'incinérateur est déjà en construction et aussi avec le collectif d'associations   -Recyclons 13-. On propose aussi des solutions alternatives que j'évoquerais bientôt dans ce blog. D'ailleurs, un film très didactique -Déchets à ménager- circule dans les réunions associatives pour lancer le débat. Pas besoin d'être un grand pionnier dans la gestion des déchets pour envisager des solutions plus respectueuses de l'environnement : tri sélectif, compostage, recyclage, méthanisation et surtout essayer de réduire au max la production des déchets à la source...L'incinérateur même s'il peut apparaitre comme un moindre mal dans la gestion de la propreté reste une solution par défaut, vraiment peu ambitieuse. A Bruxelles, le secrétaire d'Etat à la proprété publique propose  que des certificats verts demandés pour l'incinérateur de Neder-Over-Heembeek, en raison de sa production de gaz et de chaleur, financent l'installation de la biométhanisation. Là encore, tout faux ! Il faut rappeler que l'incinérateur ne rentre pas dans les conditions requises pour bénéficier de tels certificats verts car il devrait pour ce faire émettre 5% de gaz cabonique de moins que des installations de poduction de référence et dans les faits, il en émet 5% de plus. Heureusement là-bas comme ici les associations se mobilisent quand les décideurs partent en biberine...Réagissons !